✦ LA MEUF DE LA SEMAINE  © Instagram / allonsrider Sam...

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On veut des girl-dodos, girl-goûters et girl-weekends-de-3-jours

La BCW (agence de relations publiques états-uniennes) a publié en juin dernier les résultats de son étude « Age of values ». En interrogeant plus de 36 000 personnes à travers 30 pays, l'agence tente de comprendre les valeurs personnelles qui traversent notre monde contemporain et globalisé où tout semble uniformisé (notamment par les réseaux sociaux).

On vous rassure, si ça vous intéresse, pas besoin de lire les 95 pages du rapport -enfin, sauf si vous le voulez vraiment. Vous pouvez trouver les grandes lignes résumées ici et fouiller un peu plus de votre côté. Nous on a préféré se concentrer sur nous, évidemment. Et on a été plutôt surprises de ce qu'on a trouvé sur la gen Z. 

Alors qu'on s'est habituées à voir des centaines de memes défiler sur le fait que notre génération valoriserait plus la vie personnelle et aurait un rapport moins toxique au travail, le rapport de la BCW nous apprend que ce serait tout l'opposé. Les valeurs les plus importantes pour cette tranche d'âge (né·es entre 1997 et 2012) seraient le pouvoir, l'accomplissement, l'hédonisme et la stimulation. En gros, cela ferait de nous de grosses tafeuses quoi. 

Cet article de Dazed revient plus en détail sur le décalage avec les autres générations. Le rapport nous indique que c'est peut-être notre rapport aux réseaux sociaux et la sur-exposition à la vie des autres qui nous mènent à être plus ambitieux·ses. 

Si l'agence insiste sur le fait que les valeurs dépendent beaucoup des différentes régions et catégories socioprofessionnelles, la différence avec d'autres générations est quand même assez frappante. Alors qu'on pensait s'être débarrassé de la girlboss era, on se demande bien qu'est-ce qu'il va advenir de nos ambitions et nos futurs. Est-ce que les notions de pouvoir et d'accomplissement sont forcément en opposition avec la collaboration, le soutien, la gentillesse ou l'empathie, par exemple ?

Ce qu'on propose nous, c'est finalement plus de sororité, plus de solidarité et surtout qu'on nous laisse exister, tout simplement. 

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LA MEUF DE LA SEMAINE 

© Instagram / allonsrider

Samedi 9 septembre dernier avait lieu la deuxième édition du GP Explorer, la course de F4 organisée par Squeezie avec les « gens d'Internet ». La semaine dernière on vous parlait des 6 femmes sélectionnées sur 24 concurrent·es et on s'en désolait. Aujourd'hui, c'est encore pire. Alors que la course vient d'être lancée, sur le deuxième tour, Manon Lanza et Maxime Biaggi ont un accident qui les obligent à déclarer forfait. Alors que Biaggi masque à peine sa déception, Manon Lanza est emmenée à l'hôpital après le choc, elle souffre d'un choc thoracique et d'une hernie cervicale. Et comme certains hommes semblent être nés après la honte, il n'a fallu que quelques minutes pour qu'une avalanche de tweets sexistes ne se déverse sur la jeune femme. Depuis, Manon va mieux 🫶 et s'est exprimée sur ses réseaux. De notre côté, on se demande où commence la responsabilité des organisateur·ices (pourtant sensibles au sujet du harcèlement en ligne) d'un événement aussi large. Squeezie, lui, a finalement répondu 3 jours après en condamnant fermement le cyberharcèlement reçu par la coureuse et pointant, plus précisément, son aspect sexiste. 
 

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NOTRE OBSESSION DU MOMENT

© Instagram / preparez_vous_pour_la_bagarre

Vous connaissez probablement ce compte Insta iconique et vous avez même peut-être déjà lu son dernier livre. Rose Lamy est de retour avec son nouvel ouvrage, En bons pères de famille publié aux éditions JC Lattès. Alors que la notion juridique a disparu depuis (seulement !) 2014 en France, elle persiste quand même dans un certain imaginaire commun. C'est quoi être un bon père de famille ? Et pourquoi est-ce que ce terme a été remplacé par la notion de « raisonnable » ? L'autrice revient -toujours aussi juste- sur cet archétype basé sur ce bon vieux patriarcat et qui nous ramène à l'époque où les femmes étaient la propriété de leur père avant de devenir celle de leur mari. Bref, une époque qui nous semble lointaine mais vous serez surpris·es de voir à quel point cette expression reste contemporaine. 
 

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LE MEILLEUR DE NOS ARTICLES

© Tapage

✹ Alors que la Fashion Week new-yorkaise vient de se terminer et que la parisienne est sur le point de commencer, nous revenons sur les petites soeurs. Ces autres Fashion Weeks qui existent malgré l'ombre des superstars et qui, aux 4 coins du monde, méritent toute notre attention.

✹ Avez-vous vu passer la trend sur le older daughter syndrome ? Si oui, c'est probablement parce que vous en êtes une vous-même. On vous a dédié un petit article hommage pour essayer de réchauffer ce cœur et cette tête un peu trop souvent en burn-out. Oui, oui, vous pouvez l'envoyer à toute votre mif, on a capté que vous souffrez. 

✹ Combien de fois avez-vous lu ou entendu le mot toxique aujourd'hui ? Le monde entier est-il vraiment complètement toxique ou est-ce qu'on serait pas un peu paranos ? Et si, à force de voir de la toxicité partout on était aveuglé·es quant à nos propres défauts ? On revient sur ce terme un peu polémique et on prend une graaaaande inspiration. 
 

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À LIRE ET À VOIR AILLEURS

© Instagram / victoriassecret

✉ Le magazine Numéro nous parle du retour du défilé Victoria's Secret sur Prime Video le 26 septembre prochain. Il sera diffusé en live et propose une toute nouvelle définition de la marque. Alors, vraie remise en question d'un système ou plutôt purplewashing évident ? 

✉ Nous avons lu le premier livre de Panayotis Pascot, La prochaine fois que tu mordras la poussière, et oh boy. Entre rancoeur envers le père, découverte de son homosexualité et plongée très crue dans sa dépression, difficile de ne pas s'identifier à certains pans de son histoire. À lire dans un endroit qu'on aime, pour ne pas avoir le cœur trop serré, mais à lire quand même. 

✉ TW : pédopornographie. Ce documentaire tchèque (2022) disponible sur Arte, Pédoprédateurs piégés sur Internet peut vous retourner l'estomac mais il est d'une importance capitale. Une équipe de production décide de piéger des pédocriminels en ligne à l'aide de 3 actrices qui se font passer pour des préadolescentes. Ça fait froid dans le dos mais ça donne plein d'infos sur les différents procédés utilisés. À regarder avec votre petite sœur/cousine si vous avez la force. 

 

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